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S VIE ET SES TRAVAUX A 339 21.000 notices d'exposants, dont 10.000 furent faites d'après des bulletins écrits en langues étrangères. Nommé président de la classe 25 du jury, membre de la Commis- sion supérieure de classement chargée de statuer en der- nier ressort sur les hautes récompenses, son zèle, son infa- tigable labeur furent appréciés aussi bien de ses collègues que du Gouvernement. Sur la proposition du prince Napoléon, président de la Commission impériale de l'Ex- position, il fut nommé officier de la Légion d'honneur. En 1857, à la suite de changements effectués dans l'ad- ministration de la maison Desgrand père et fils, Natalis Rondot se sépara de M. Paul Desgrand et entra, pour occuper un poste similaire, dans la maison Arlès-Dufour. Il y apporta de nombreux et précieux éléments d'affaires. Pendant son séjour en Chine, il s'était lié avec MM. Jardine, Matheson et C ie , qui tenaient la tète du commerce des soies dans l'Extrême-Orient. L'occasion se présenta d'éta- blir des relations d'affaires entre les deux maisons. MM. Arlès-Dufour trouvèrent de ce fait un notable accrois- sement dans leurs débouchés. Rondot n'avait jamais cessé de s'intéresser aux questions chinoises : art, numismatique, commerce, industrie, science, législation (1). Vers le milieu de l'année 1857, il présenta à la Chambre de commerce de Lyon un mémoire sur le vert de Chine et sur d'autres matières auxquelles on avait attribué la même propriété tinctoriale. Ce travail, très curieux, très documenté, fut vivement apprécié ; la Chambre décida qu'il serait imprimé à ses frais. Il parut en (1) Nous mentionnerons aussi un important travail sur les mesures et les monnaies chinoises, resté manuscrit et que Rondot, jusqu'aux der- nières années de sa vie, espérait toujours pouvoir terminer.