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338 NATALIS RONDOT dans l'intérêt de son département. Le ministre accepta cette proposition et lui remit des instructions touchant des points particuliers de la législation douanière, du commerce, de la navigation et de l'industrie des pays qu'il allait visiter. En outre, M. Drouyn de Lhuis, ministre des Affaires étran- gères, l'accrédita auprès des agents diplomatiques ou consu- laires. Ce voyage eut une durée de sept mois. En plus d'une correspondance très active avec la maison Desgrand, de diverses communications au ministère, Rondot écrivit un journal de voyage resté manuscrit, comme celui de Chine, formant 2 vol. de 700 pages. Ce travail est admi- rable d'ordre, de précision ; il est terminé par une table alphabétique de noms propres et de matières. Peu de temps après son retour en France, Natalis Rondot épousait à Lyon, le 8 mai 1854, en l'église Saint Louis (aujourd'hui N.-D. Saint Vincent), Mllc Sophie Bizot (1). Au mois de novembre 1853,N. Rondot avait été sollicité par le général Morin, directeur du Conservatoire des arts et métiers et membre de la Commission impériale, de pren- dre part à l'organisation et à l'administration de l'Exposi- tion universelle de 1855. Ayant obtenu de M. Paul Desgrand l'autorisation d'accepter cette tâche, N. Rondot fut chargé du service du catalogue et du jury. Il collabora, en outre, avec M. Le Play pour établir un système de classifi- cation. La rédaction du catalogue fut un travail considé- rable dont il porta seul le poids. Il lui fallut établir (1) M1Ic Bizot appartenait à une des plus honorables familles lyon- naises ; un de ses frères, M. Jules Bizot. était le gendre de M. Paul Desgrand. De cette union naquirent trois enfants : Gabrielle, née en 1855, mariée à M. Albert de Castella ; Georges, né en 1856, ancien officier d'infanterie, marié à M'k Berthe Coignet, décédé en 1901 ; Albert, né en 1861, marié à M" c Marthe Longin.