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284            LES JULLIACIENS AU SIEGE DE LYON

au dire de Balleydier, avait été surnommé par ses camarades
le Duguesclin du canon, si nombreuses étaient ses ressem-
blances avec le héros breton, le chevalier le pins malotru,
mais le plus charmant et le plus aimé des dames, comme le
mieux faisant en champ de bataille.


sous-lieutenant le 26 janvier 1758, lieutenant en deuxième le 15 jan-
vier 1762, lieutenant en premier de la 17e Compagnie de bombardiers
le 15 octobre 1765, capitaine par commission le 10 septembre 1769,
capitaine en second le i c r octobre 1772, capitaine en premier de bom-
bardiers le 9 mai 1778, capitaine de canonniers le 3 juin 1779, chevalier
de Saint-Louis le 29 septembre 1785, major le 25 mai 1788, s'était
retiré le I e r juin 1791 avec une pension de 2.000 livres. Nous n'avons
pu retrouver trace, aux archives de, la guerre, de sa nomination au grade de
lieutenant-colonel. Qu'on nous permette de citerait hasard quelques notes
des généraux inspecteurs : « Officier fort exact, d'un zèle infatigable,
très appliqué, propre à tout, de très bonnes mœurs et de très bonne
conduite. » (Lamv de Chatel, brigadier d'infanterie, le 2 décembre 1770).
« A travaillé sans relâche l'hiver comme l'été à tous les détails du parc
et à tous les projets avec un zèle infatigable, une puissance d'action
très grande, beaucoup d'intelligence. Cependant, il n'a perdu que fort
peu des principes de théorie. Il les a même démontrés avec netteté,
suite de la justesse de son esprit, qu'il a montrée dans des missions
essentielles. Il a le calcul algébrique familier et dessine. Il sera de la
plus grande ressource à la guerre comme pendant la paix. »
(M. de Loyauté, septembre 1770). « Officier studieux, très appliqué et
« très intelligent, très connu par ses connaissances, toujours employé
« avec succès » (1783). « I! remplira tous les genres de service avec
« distinction » (1787). A. de Chênelette épousa, en août 1787, Char-
lotte-Françoise de Ferrari de Romans, sa cousine germaine. — Voir :
RÉv. DU MÉX'IL : Armor. de l'Ain. — STEYERT : Ann. gl. — VITAL DE
VALOUS : Essai d'un nob. lyon., p. 23. — M. P. DE VARAX : Ge'neal. des
Rive'rieulx. — ALEX. MAZAS, Hist. de l'ordre royal et mil. de Sl-Louis,
Paris, Didot, 1860, t. II, p. 385. •—M. STEYERT, NOUV. Hist. de Lyon,
III, 521. — NIEPCE, La magistrature lyon., Lyon, 1885, p. 41. —
Lyon militaire, Cumin, 1897, p. 187. — ALEX, DES ECHEROLLES.