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i66                           ODYSSÉE

«   On y veoyt plusieurs aultres ruynes ou reliques antiques,
«   et suys memoratif que, en l'an 1528, y furent trouvées
«   les deux grandes tables d'erein, lesquelles aujourd'huy
«   sont en la maison de la ville dudict Lion, dont la copie
«   est cy-apres. »

    Et à la page 128 :

    « Circiier annum 1526 ou 27, en la montagne Sainct
«   Sebastien, à Lion, dedans la roche, par ceux qui rom-
«   poient pierre pour fournir aux murailles (2), fust trouvé
«   ung sepulchre de verre quarré, de longueur d'un grand
«   pied et d'hauteur presque autant. Estoit le verre espes
«   d'environ la moitié de la pointe d'ung doit, et y estoient
«   encloués des petits osselets d'un enfant. Monsieur le
«   receveur Claude Laurencin le retira. »

   L'aqueduc ou cloaque romain découvert par Spine en
1550, limitait le domaine de la Mandolière d'avec celui de
Roland Gribaud et, dans plusieurs actes et plans terriers, il
 est mentionné comme servant de mur de soutènement pour
retenir les terres de la balme qui séparait ces deux proprié-
tés. Alexandre Flachéron en a donné une description dans
son Mémoire sur trois anciens Aqueducs de Lyon (Lyon, Léon
Boitel, 1840, et Revue du Lyonnais, i r e série, tome XII),
auquel nous renvoyons le lecteur pour de plus amples
détails.
    Sa pente était dirigée de l'ouest à l'est, c'est-à-dire du
côté du Rhône, et il avait i m 57 de largeur dans œuvre par


  (2) Les carrières de roche granitique exploitées pour la construction
du rempart de Saint Sébastien se trouvaient aux Terrailies, par consé-
quent assez loin de l'endroit où l'on découvrit la Table Claudiennc.