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DE LA TABLE DE CLAUDE I7S « Conformément à la délibération des Conseillers, « les « Tables », ainsi qu'on disait à cette époque, furent expo- « sées en l'Ostel commun alors situé dans la rue Longue ; « elles y prirent place en compagnie d'une inscription « latine « de la façon de M. de Bellièvre », dont voici les « deux textes notablement différents rapportés dans son « Lugà unum priscum (exemplaire de Montpellier). » (Suit « les textes que nous reproduisons plus loin.) Nous n'avons pas pu deviner où M. Dissard a découvert le renseignement ci-dessus, mais ce dont nous sommes à peu près certain, c'est que la Table Claudienne ne fut accom- pagnée d'aucune inscription dans sa première installation à l'hôtel de ville de la maison Charny ou de la rue Longue. Dans le vol. 18 de l'inventaire Chappe, à la page 320, v., se trouvent les indications suivantes : « Dans son Histoire consulaire de la ville de Lyon, page « 108, édition in-fol. de 1696, le P. Menestrier dit qu'en « 1528 les Conseillers Echevins achetèrent les deux tables « d'airain sur lesquelles est gravée la harangue de l'empe- « reur Claude cy dessus transcritte. Ces deux tables avoient « été trouvées dans la montagne S' Sebastien en fouillant « dans la terre. Il ajoute que Claude Bellièvre, docteur ez « droits, qui fut depuis premier Président du Parlement « de Dauphiné, l'un des douze Echevins, fut cause que « l'on mit ce monument dans l'hôtel de ville. Il proposa « même deux inscriptions pour accompagner ces tables : « mais elles n'ont pas été placées. On peut les voir dans « Menestrier à la page citée. » En effet, à la page 108 de l'histoire consulaire, on lit, à propos de Bellièvre : « et proposa ces deux inscriptions,