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DE LA TABLE DE CLAUDE 169 « être en savoir davantage, En attendant, nous pensons « que ce bastion, fondé sur des constructions antiques, a « été édifié lorsque les sires de Beaujeu étaient en guerre « avec les archevêques de Lyon. » (Voyez Paradin, p. i6r et suiv.) (3). Aux pages 205 et 206 se trouvent des renseignements qui se rapportent au cloaque romain et aux constructions qu'il desservait et viennent à l'appui de l'existence d'un temple ou monument public en cet endroit, et non pas d'un rempart de fortification. « Les travaux occasionnés par la nouvelle rue du Clos « Mermet (la maison Mermet, qu'on vient de bâtir sur des « ruines antiques, a plus de cent pieds de haut du côté de « la rue Vieille-Monnaie) (4), qu'on appelle, on ne sait « pourquoi, rue du Commerce, au lieu de la nommer rue « de l'Oratoire ou rue des Vieux-Remparts, ont mis à « découvert une argile noire très compacte, des bancs de « terre arénaire, des rochers de dix à quinze pieds de hau- « teur, une partie du canal aqueduc qui allait à la nauma- « chie du Jardin-des-Plantes, un grand réservoir sans doute « relatif à des bains, où l'on a fait jouer la mine pour le (3) L'imagination par trop féconde d'Artaud lui a fait prendre pour des remparts et des restes de fortification, d'anciens murs romains appartenant à un édifice antique, probablement un temple. Quant à la note concernant Paradin, il ne se trouve rien aux pages indiquées des Mémoires de l'Histoire de Lyon de cet auteur, pas le moindre passage qui puisse être interprété en faveur de l'opinion émise par Artaud, qui depuis a été reprise et développée par Vermorel dans son Histoire ma- nuscrite des fortifications de Lyon au moyen âge. (4) Elle porte actuellement le n° 36 sur la rue du Commerce. N» 2. — Août 1 8 9 ; . 12