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EN BEAUJOLAIS 21 Le sieur de Durette, dit encore de Nicolay, comptait au rang des nobles vassaux sujets aux ban et arrière-ban du pays de Beaujolais. Une charte que l'on croit remonter au xie siècle, au temps de Philippe I er , roi de France, père de Louis-le- Gros, et figurant au Cartulaire de l'église collégiale de N.-D. de Beaujeu (18), fait mention de Durette en ces termes : Umbertus et Stephanus de Privincheriis donaverunt Beatce Maria Beljocensi unam vineam apud Durelam pro Phylippo fratre suo, quem canonici in sua societate receperant. Testes Stephanus de Marcampo, Guiscardus de Segniaco, Bernardus prepositus et multi alii. Laudavit hoc Paganus, pater predicti Phylippi, cum matre. Un Hugues de Durette, probablement chanoine de Beau- jeu, vivait avant 1380. En effet, cette année-là , Guillaume Raclet, curé de Villié et prébendier, fut inhumé dans le cimetière du chapitre, in tumulo, rétro capellam beatœ Mar- garitœ, in quo fuit sepultus dominus Hugo de Dureta (19). On peut ajouter qu'avant d'appartenir aux sires de Beau- jeu et à la province de Beaujolais, le territoire de Durette dépendait : Au Xe siècle et dans la seconde moitié du ix.% du Comi- tatus Maiisconensis in pago Burgundia (du comté de Mâcon au pays de Bourgogne) ; Cartulaire. de Vabbaye d'Ainay. Paris, imprimerie Impériale, 1853, tome II, f° 1050. (18) Manuscrit du xn e siècle, conservé aux Archives départementales du Rhône et publié à Lyon par M. C. Guigue, à la librairie d'Aug. Brun, en 1864. (19) E. Longin : Procès-verbaux de visite de Véglise de N.-D. de Beaujeu, f° 122.