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22 LE CHATEAU DE LA PIERRE Au commencement du ixe et aux trois siècles précédents, de YAger Villiensis ou Viriacensis in pago Matisconensi (du canton de Villié au pays de Mâcon) ; Enfin antérieurement à l'année 45e, date de l'arrivée des Burgondes, c'est-à -dire aux époques gallo-romaine et gau- loise, du pays des Eduens, dont la rivière d'Ardière formait sur ce point l'extrême limite sud, séparative du pays des Ambarres (20). Durette fut au nombre des quatre-vingt-deux paroisses du diocèse de Mâcon qui entrèrent, lors de la Révolution dans la composition du diocèse de Rhône-et-Loire, métro- pole du sud-est, plus tard diocèse de Lyon. Il figure dans la liste de ces quatre-vingt-deux paroisses, donnée par M. Auguste Bernard avec le Cctrtulaire de Vabbaye de Savi- gny (tome II, f° 1036), comme étant sous le vocable de Sainte-Marie ou Notre-Dame de Durette ( G ) . Sa petite et antique église, qu'entourait le cimetière paroissial, a été démolie à la fin du siècle dernier et n'a pas été reconstruite. Aussi, depuis le rétablissement du culte en France après la Révolution, tout en formant une com- mune séparée, Durette a-t-il été rattaché pour le spirituel à la paroisse de Régnié, qui lui est contiguë (21). (20) Deborabourg : Atlas historique du département actuel du Rhône. Lyon, imp. Perrin, 1862. Et aussi Aug. Bernard : Carte des divisions du Pagus Major Lugdunensis ou Diocèse de Lyon au Xe siècle, insérée à la fin du tome II du Cartulaire de Savigny. (21) Cette paroisse de Régnié, autrefois Rignié ou Rignê, qui dépen- dait pour la justice du château de La Terrière, est aussi fort ancienne. La soixante-dixième charte du Cartulaire de Saint-Vincent de Mâcon, charte dont la date remonte au temps de l'évêque Maimbod qui occupa le siège de Mâcon de 937 à 962, relate, parmi les possessions apparte- nant alors au chapitre de Saint-Vincent, l'église de Saint-Martin et ses