page suivante »
• CLAUDE'MERMET 441 m'asseure que vous l'aurez aggreable, connoissans que je l'ay composé des plus belles fleurs que j'aye sceu trou- ver en mon jardin, tendant principalement à ce but que ceux qui aiment la vertu puissent apprendre à faire bien estudier leurs enfans, pour leur acquérir un héritage asseuré et que ceux qui ne s'aiment pas eux-mesmes puissent oublier de nuire à celuy qui ne désire rien mieux que l'honneur et advance- ment de leurs suc- cesseurs. » Il nous semble que cette préface met à néant ce qu'a- vancent si légèrement du Verdier, l'abbé Depéry et ceux qui les ont suivis. Dans la partie du livre de Mermet qui traite du Livre de raison, page 184, on trouve ce libret mis en rithme, « eu esgard, dit-il, que la rithme se laisse apprendre beaucoup plus aisément que la prose : Six fois six à la table assis, Pour desjeuner, sont trente-six ; Six fois sept, ainsi que je veux, Seront toujours quarante-deux. Six fois huit, sans mener grand bruit, Sont bien A poinet quarante-huit. Six fois neuf, sans en rien rabattre, Sont, sans mentir, cinquante-quatre ; Sept fois sept robbes de drap neuf Sont en somme quarante-neuf; Sept fois huit, selon mon advis, Doivent être cinquante-six. Sept fois neuf, ainsi que je vois, Sont, pour certain, soixante-trois ; Huit fois huit noix qu'on vient d'abattre, Il y en a soixante-quatre ; Huit fois neuf souldars hazardeux, Bien comptez, sont septante-deux;