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424 RAPPORT gués en or avec des inscriptions votives; — des armes, des coutelas, des poignards à lames de fer, le manche représen- tant deux lutteurs en bronze ; — des glaives en bronze de formes diverses ; — une enclume en bronze avec son mar- teau aussi en bronze; — beaucoup de pièces de céramique locale; — un grand nombre de manuscrits, d'incunables, de livres rares, de gravures ; — toute une collection d'estam- pes anciennes ; des bustes antiques en marbre, l'un d'An- nibal, l'autre d'Adrien, etc., etc. Parmi ses marbres, se rencontre un bas-relief de l'école de Phidias représentant une leçon de musique, une statue de Vénus, Eginètique peut-être; — une Appolline de formes adorables et diverses autres, et enfin la Vénus marine dont je vous ai déjà parlé. M. Charles Robert, de l'Institut, écrivait naguère à M. J. Chevrier, au sujet de cette dernière statue : « Vous pos- « sédez là , un monument royal que vous avez étudié en maître. » Dans la galerie, on admire entre autres un David, portrait admirable ; — trois Greuze; — trois dessins du même pein- tre bourguignon — un Denner; (école allemande) ; — un Mignard, — un Sirani ; un Hubert Van Eyck ; — un re- table du xv e siècle (école primitive de Bourgogne) ; — une procession de la Ligue, pièce de première importance, etc., etc.. Dans cette même galerie, se voyaient aussi naguère une splendide Cléopâtre, de Carravagio ; une Adoration des Ma- ges, du Bassano Jacopo. Mais M. Chevrier, dont la sollicitude pour le Musée de la ville est sans bornes, a eu l'héroïsme d'en faire don à ce Musée , générosité bien rare de nos jours... Je vous ai déjà entretenu de ce musée qui, grâce au dévoûment constant de M. Chevrier, a déjà acquis une cer- taine importance. — Du reste, me dit-il un jour dans l'une