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RAPPORT
SOR LKS
OUVRAGES PRÉSENTÉS PAR M. J. CHEVRIER
A L'APPUI D E SA CANDIDATURE
AU TITRE DE CORRESPONDANT DE LA SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE DE LYON
(Suite et fin)
Ce jour rêvé par M. Jules Chevrier semble être arrivé. —
Le Conseil municipal de Chalon, comme je vous l'ai déjÃ
dit, Messieurs, a décidé, dit-on, l'érection d'une statue Ã
Nicéphore. Mais de là à la réalisation du projet, il y a loin...
bien loin peut-être (i).
Je vous ai dit aussi déjà plus haut que, quelque part
qu'on fouille le sol chalonnais , on se heurte à quelque
débris antique, et M. Jules Chevrier est toujours, cela va
sans dire, à côté de ces fouilles; — on ne remue pas une
pelle de terre, dans le Chalonnais, sans lui, et toujours la
fortune lui sourit — toujours il revient chargé d'un riche
butin. Que de fois les morts ont dû le • maudire ! — ils
croyaient dormir dans l'éternel repos, mais M. Jules Chevrier
les réveille, les questionne, les interroge et souvent. . . .
leur fait des emprunts . . . . forcés, au nom de la science...
C'est ainsi qu'en 1867, il surveille les fouilles au sud de
la ville, et sous ses m u r s , au lieu dit La Grange-Frangy,
(1) Une commission de seize membres vient d'être nommée pour
poursuivre ce but. Déjà , elle fonctionne; M. Jules Chevrier en est
le vice-président.