Revue du Lyonnais » série 4 - n°4 ( 1877 ) » pp.240

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  Dauphiné, déterminées par les hôpitaux du Moyen-âge, par
  C. Guigue, Lyon, Georg, 1877, in-8 ; avec carte des voies anti-
  ques et d'un extrait de la carte de Peutinger.
    Ce précieux ouvrage, qui est une révélation, a été tiré à
 petit nombre, 125, beau papier raisin, 25, papier Hollande.
    Ncftis en rendrons compte prochainement.
    —'M. l'abbé James Condamin a subi avec succès les épreu-
 ves pour le doctorat ès-lettres.
    Le sujet de la thèse latine était une étude sur Tertullien,
 considéré comme apologiste et comme un des principaux
 créateurs de la langue latine chrétienne. Cette thèse remar-
 quable est suivie d'un glossaire des termes latins dont
 Tertullien s'est servi et qui pour la plupart sont inintelligi-
 bles aujourd'hui.
    La seconde thèse, en français, est un Essai sur les Pensées
 de J. Joubert.
  • M. l'abbé Condamin est le premier ecclésiastique de notre
 diocèse qui ait obtenu les honneurs du doctorat ès-lettres.
    — Le 15, l'Université catholique a pris possession de l'an-
 cien hôtel de la Barmondière, précédemment occupé par le
 trésorier payeur général et en dernier lieu par les reli-
 gieuses de l'Adoration réparatrice.
   — Plusieurs médecins lyonnais se sont rendus ces jours
 derniers au Congrès médical international tenu à Genève.
 Deux de nos éminents professeurs, MM. Ollier et Letiévant
 ont eu les honneurs de la présidence dans leurs sections.
    — Notre compatriote M. Arles Dufour vient d'être élu
conseiller général du département d'Alger, pour le canton
 delà Maison-Carrée.
   — Les artistes et tous ceux qui tiennent aux arts passent
pour être amis d'une douce gaité. Les mystifications les
amusent et quelques farces d'atelier sont devenues célèbres.
C'est en souvenir sans doute des beaux jours de l'école et de
ce jeune temps si vite passé qu'on avait eu l'idée, à la der-
nière exposition, d'accrocher à la corniche le tableau des
Pivoines de M. Edouard Pourchet, si fin, si délicat, si étudié,
qui, à cette distance, n'offrait que des masses rouges et blan-
ches. Ce tableau était, le mois passé, exposé chez Dusserre
et nous avons été surpris en le voyant. Espérons moins de
hauteur, pour cet artiste, à la prochaine exposition, ce sera
justice et tout le monde y gagnera.
   — Au moment où nous mettons sous presse, ont lieu les
grandes courses d'automne. De nobles coursiers se couvrent
de gloire, tandis que leurs maîtres gagnent de gros pains.
Quant aux jockeys, l'enceinte vidée, il n'est plus question
d'eux.
                                                   A. V.


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