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1J2 ;             LE PONT DE LA BOUCLE

votre Commission pense qu'il ne convient pas d'accueillir
[a demande des pétitionnaires. Elle vous propose de
renvoyer la pétition à l'Administration, en priant celle-
ci d'étudier la question et de proposer une solution au
Conseil.» — Ce qui fut adopté. /
   A la suite de cette délibération, la question, mise à
l'étude dans les bureaux de la Voirie municipale, ainsi
que dans ceux des Ponts et Chausées du département
du Rhône, MM. les ingénieurs de ces différents ser-
vices firent connaître leur opinion par une série de
rapports datés des 10 et 20 décembre 1875. des 18, 20
et 21 mars 1876, et des 5, 10 et 12 avril de la même
année.
   Le premier de ces rapports, qui émane du service de la
Voirie municipale, conclut au rejet de la demande des pé-
titionnaires, par les motifs qu'ils n'ont aucune qualité
pour traiter au nom des concessionnaires, et qu'en 1875,1a
Ville n'ayant pas jugé qu'il y eût un intérêt municipal
assez grand pour établir elle-même un pont gratuit entre
la place de la Boucle et le Parc, et que la situation étant
la même aujourd'hui, elle n'avait pas de raison pour mo-
difier sa décision.
   Les rapports suivants, qui appartiennent au service des
Ponts et Chaussées, tout en traitant principalement la
question de la reconstruction de la passerelle au point de
vue. technique, concluent dans un sens contraire en se ba-
sant sur l'utilité incontestable de ce moyen de passage et
sur rimpossibilité'où se trouve la Compagnie, par sa situa-
tion financière, de le faire avec ses ressources.
    D'un autre côté, frappé des inconvénients qui résulte-
raient pour la navigation d'un obstacle au milieu du seul
bras du Rhône reeté navigable, le service des Ponts et
Chaussées décida qu'il y avait lieu de s'opposer au réta-