Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
74           LES LYONNAIS AU SALON DE 1 8 7 7 , A PARIS

la tradition. VEspérance, du même artiste, se fait ré mar-
quer par une expression de confiance sereine très-bien
rendue. Mais il nous a semblé que le cou de la statue
était long- et le corps un peu fluet.
   M. Merley a envoyé le modèle, au 8e d'exécution, du
couronnement du Palais de Justice de Saint-Etienne : la
Justice, la Vérité, la Force. Bien composé, très-correct,
mais, comme toutes les œuvres du même genre, un peu
conventionnel.
   De tous les bustes exposés cette année par des artistes
lyonnais, les deux meilleurs sont sans contredit ceux» de
M. Ampère et celui de Mme A. Perrin, par M. Courtet.
Le premier est très-naturei, très^vivant ; l'habit à palmes
de l'institut est à demi caché par un manteau, ce quifait
très^bien. Le second est fort joli, les étoffes et les den-
telles sont arrangées avec goût et habilement reproduites»
   Nous ne ferons que noter un petit bas-relief; le Christ
au tombeau, par M. Constanciel; le buste de Mw* F . S.
fbronze), par M. Degeorge, buste qui n'est pas sans mé-
rite, le buste de M1"18 de Carlin (marbre), par M. Mata-
bon; le portrait de M . N. par M. Dupuy-Delaroche, et
                        >
un médaillon , terre cuite, celui de M. Delorme , par
M. Pézieux.
   Et maintenant à l'année prochaine, en souhaitant que
notre chère cité soit fidèle à sa vieille devise : En avant,
Lyon H'ineiUor!
                                        GERMAIN   PICARD.

     Pari*, 20 juin 1877.