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                         BIBLIOGRAPHIE                     oS

    A-t-il oublié, ou n'a-t-il pas su que Lyon possédait, il
 y a quelque vingt ans, une salle célèbre tenue par notre
  cher et bien-aimé Lafaugère ? et que dans ces réunions
 de chaque jour, on voyait les hommes de lettres, les jour-
 nalistes, les Petetin, les Rittiez, «Jes Kauffmann, croiser
 le fer avec les fils des nobles de Bellecour, des banquiers
 et des négociants des Terreaux, les Fore, v les Pavy, les
 veuve Guérin, et lier là des amitiés et des relations qui
 dureraient encore si la mort ne les avait pour la plupart
 déliées?
    Justice pour tous, même pour les défunts. La salle
 Lafaugère, fermée après une longue vieillesse du maître,
 il y a eu un vide à Lyon. M. Voland est venu le combler,
merci à lui. Voici ce que dit M. Vallée du maître habile
qui est venu nous réunir à nouveau et autour duquel la
jeunesse se groupe aujourd'hui :
    « SALLE VOLAND, rue Confort : Salle la plus aristocra-
tique et la plus suivie qui soit à Lyon.
    « Le titulaire, secondé par son fils, est un des maîtres
les plus distingués qui soient en France. Il a formé de
nombreux élèves, très remarquables, tant dans l'armée
que dans le civil.       »     ,
    Ajoutons maintenant un dernier mot sur les nombreux
tireurs qui ont été formés.ou groupés à l'école de Voland,
soit dans sa salle d'armes de Lyon, soit dans celles de
l'armée.
    Citons d'abord parmi les principaux amateurs, de la rue
Confort, qui peuvent rivaliser même avec ceux de Paris :
         En première ligne :
    M. le baron Rebillot, colonel d'artillerie, officier de la
Légion d'honneur ; M. Monnier Raphaël, qui a fait plu-
sieurs fois le voyage de Chiné ; M. d'Auteville, chevalier
de la Légion d'honneur, ancien volontaire de l'Ouest ; M.




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