Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                   LA CROIX DU MONT-THOD                     |5

çguronnent par des soulèvements inférieurs. En plus, les
montagnes du Lyonnais, de Tarare et du Beaujolais, tant
que le regard ne vient pas se heurter contre la masse du
Verdun, développent deyant nous leur chaîne élégamment
accidentée. Aux deux extrémités de cette chaîne, nous
les voyons toutes bleues, mais dans la partie qui est plus
proche de nous, nous en distinguons les formes et le
coloris ; elles se présentent tantôt isolées, tantôt grou-
pées en masses imposantes, et leurs versants se plissent
comme de riches étoffes de soie : elles en ont les unes le
velouté, les autres les tonalités éclatantes et,par moments,
le nuage qui passe ou le rayon qui éclaire les fait chatoyer
sous le regard charmé.
   En avant dés mont^gnes.on peut suivre duregard toutes
les ondulations des vallées inférieures de la Brévenn-e et
de l'Azergue, dont, l,es eaux réunies scintillent par place
entre Lozanne et les Chères. A gauche delà petite rivière,
les terrains se relèvent pour former l'arête connue sous
le nom de col de Limonest et que parsèment de nom-
breuses bourgades , entre lesquelles nous distinguons
avant tout Dardilly et le Haut-Dardilly, dont les clochers
se montrent en avant des bois qui s'étendent entre la Tour
de Salvagny et le Poirier.
   Enfin, au pied même du Verdun, au-dessus deLimonest
et des derniers ressauts de la montagne, sur un mamelon
isolé, se dresse le château de La Barollière. C'est vers ce
point, qu'après avoir quitté notre observatoire, nous nous
dirigeons,, en traversant d'assez beaux bois., et nous y
arrivons en peu de temps.
   Avep ses murs sans.ornements, sans saisies et percés
d > rares fenêtres^ sauf sur la façade principale, avec ses
 e
toits, invislib.|qsrs(es tourelles et, son dpnjoji élancés comme
des minarets, ce château a, dès l'abord, un aspect orienfeii