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446        HISTOIRE DE SAINT-TRIVIER-EN-DOMBES.
les marchandises que ceux accoutumés. Cette ferme est
passée pour neuf ans et moyennant le prix annuel de
54 livres.
   La terre de Saint-Trivier était ainsi affermée, en 1756 :
le domaine du Canard, 132 livres ; celui de la Ville, 835 li-
vres ; le petit Romanans, 211 ; les'quatre étangs du Grand
et Petit Mieugeux, de Fouillot et Cherfoux, 1446; les deux
moulins banaux, 1850; le domaine de Lemy et l'étang
Bouilly, 506; Taconnet, 512 ; Thevenin, 332; le Chêne 600;
la Carronnière, 251 ; Simandre, 510; le droit de layde, le
jeu de quille et un chenevier, 80 ; la rente noble de Saint-
Trivier, 710 livres.
    Vers 1757, on proposa d'abénéviser les ruines de la
 chapelle de Sainte-Catherine, située à Saint-Trivier près
 de l'horloge, et, dont le service avait été transféré dans
 l'église paroissiale.
    M. Valentin , conseiller au parlement de Dombes et
M. Guillaume de Romanans, capitaine-châtelain de la
baronnie de Saint-Trivier avaient tous deux obtenu, depuis
 longues années, des recteurs de la Charité des abénévis
 dans les fossés de la ville de Saint-Trivier. Or il arriva
 que le 6 octobre 1765, par l'effet d'une pluie abondante, les
 daraises dudit sieur de Romanans, quoique placées près la
 porte de Lyon, retenaient tellement l'eau, qu'elles occa-
 sionnaient un reflux qui entrait avec violence par la porte
 de Montmerle, ce qui aurait infailliblement inondé toute la
 ville, si M. Valentin n'eût fait de suite couper ces daraises
 par le ministère de Joseph Goyard, charpentier, demeu-
 rant à Saint-Trivier. Les sieurs Vslentin et de Romanans,
 en suite de leurs entreprises respectives dans lesdits
 fossés où ils tenaient du poisson, s'imputèrent mutuelle-
 ment la cause de cet accident. Cependant le danger auquel
 la ville de Saint-Trivier venait d'être exposée porta quel-
 ques-uns de ses habitants à présenter requête à M. Bertin,
 ministre d'Etat, ayant le département de la Principauté de
 Dombes, aux fins d'obtenir le dessèchement de ces fossés