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                 RÉUNION DE LYON A LA FRANCE.                        365
   Entre l'Église et les citoyens, les hostilités sont dès
lors incessantes. En 1300, nous voyons les citoyens faire
incursion sur les terres possédées par le Chapitre à
Civrieux et à Saint-Genis-Laval (1). Le Saint-Siège
essaya vainement de convoquer à Rome des délégués de
chaque parti ; la citation qui fut lue en son nom aux
habitants de Lyon demeura sans résultat (2).
   En 1304, les hostilités subsistent encore ; le Lyonnais
est frappé d'interdit (3).
   En 1305 enfin un traité de paix est passé entre les
citoyens et l'archevêque. Le Chapitre fut exclu de cet
accord (4).
   Mais pourquoi insisterions-nous plus longuement sur
les luttes soutenues par l'Église contre les citoyens ?
Leur histoire se confond, en effet, à partir du xiv8 siè-
cle, avec l'histoire même^des agissements de la royauté
à Lyon dont il nous reste à nous occuper.

   (1) Ârch. dcp. du Rhône, cote de l'Inventaire : Arm. Abram, vol. 3,
n" 7. La pièce correspondant à cette cote est perdue. Mais nous nous
sommes assuré (à diverses reprises) qu'on pouvait, dans de semblables cas,
s'en rapporter à l'inventaire.
   (2) Arch. dêp. du Rhône. Arm. Abram, vol. 13, n° 11.
   (3) 3 janvier 1304. Bulle do Benoît XI suspendant l'interdit et citant à
Rome l'archevêque, le Chapitre et les citoyens. — Arch. dép. du Rhôns.
Arm. Abel, vol. 21, n" 10.
   (4) Nous parlerons ailleurs plus longuement de ce trailé.




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