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 302           HISTOIRE DE SAINT-TRIVIER-EN-DOMBES.

 goupillon par le célébrant et le pain bénit par le marguil-
 lier, comme seigneurs du clocher et hauts justiciers de la
 baronnie ; cependant le curé y met opposition.
    En 1727, les justiciables de la baronnie de Saint-Trivier
 furent convoqués pour assister aux assises au château et
 prêter le serment accoutumé, sous peine de 10 livres d'a-
 mende et ces assises furent tenues en présence des recteurs
 de la Charité ; il y avait 113 justiciables à Saint-Trivier,
 10 à Saint-Cyr, 16 à Saint-Christophe, 44 à Montagneux,
 26 à Percieux et4 à Chânteins. Des ordonnances de police,
 promulguées au nom des seigneurs de Saint-Trivier défen-
 dirent de recevoir aucun étranger, ni aucune femme, veuve
 ou fille enceinte, sans en faire la déclaration, de chasser,
 de tendre des filets, d'aller attendre le gibier le, matin ou le
 soir, à l'espère ou à l'affût, de pêcher dans les rivières,
 ruisseaux ou étangs d'y faire rouir ou naizer le chanvre,
 de couper aucun bois ni riotte dans les forêts, de tirer sur
les pigeons, de tenir des cochons dans la ville ou des chè-
vres à la campagne,, de se pourvoir, en première instance
et cause d'appel, par devant d'autres juges que ceux de la
baronnie, ordonnèrent à tous propriétaires et locataires des
maisons de la ville, de balayer et faire enlever les boues et
immondices devant chez eux, au moins une fois par
semaine.
   M. Constant, recteur de la Charité, fit tracer, en septem-
bre 1727, le plan d'un nouveau bâtiment, destiné à servir
de maison seigneuriale, à Saint-Trivier, et de servir de
logement aux recteurs et il en fit commencer la construc-
tion en sa présence ; au mois de novembre les fondations
étaient élevées de terre sur trois côtés, l'ancien bâtiment
était démoli, par derrière, du côté de la rue Baccon.

                                        UN DOMBOHANE.



       (A continuer).