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                    INSCRIPTIONS GRÉCO-LATINES.                283

 encore ; je les emprunte aux inscriptions elles-mêmes de la cité
 Lugudunate.
     Le radical vrai a fourni à l'onomastique de cette métropole
 les éléments de plusieurs autres noms propres ; dans presque
 tous, le double alphabet domine ; mais, quelque caractère qu'ils
 emploient, les graveurs, dans l'impossibilité de rendre le x,
 le, figurent toujours par cette lettre gutturale suivie d'une sif-
 flante, soit xc, «Çeu, en lettres françaises, te.
   Comarmond, p. 431, n° 63 :
                              ATACO
                            NIKCHCEC
                            « Agaton
                           Niksêsès »
                            (Nikêsès)
    Niksêsès est bien certainement pour Nikêsès, car au n° 70 de
 la même page 431, ce nom fait suivre le x du ç, double faite
 du sigma et d'une dentale :
                              Areo
                             NlKEZ
                             ncEC
                           « Agathoiî
                            Nikedz
                            ésè's »
                           (Nikesès)
  Enfin, Comarmond donne te au n° 9 des sceaux de potiers,
p.4S7 :
                             IMTPR
                ,            NKSSER
                            «
                           N[i]ksser >
                                     >
                          (Nicer -os).

   Le nom de Nicêsès paraît une forme de l'archaïque Nicasès,
très-usitéeà Lugdunum; celui de Nicéros ne laissait pas que