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INSCRIPTIONS GRÉCO-LATINES. 281 L'épïtaphe entière peut se traduire ainsi : A la mémoire et espérance éternelle aussi à l'esprit incomparable de Félicie Minne femme [de lui] d'une très-rare chasteté modèle d'affection1 pleine envers tous les hommes Julius Primitius déc [urion] ? de C [olonie]iC [opia] Àug [usta] Ly [onnaise] à [son] épouse incomparable qui vécut années xxxn mois. v. jours in sans aucun sujet de plainte et à lui-même [de son] vivant a fait [ce monument] et sous [!'] ascia a dédié [lui] sainte ! Adii'u, objet de mes regrets [éternels] 1 —Sois heureuse, [âme] DEUXIÈME PARTIE. I Cette seconde partie a pour but de rapprocher des termes grecs employés comme épithôtes dans les formules funéraires ces mêmes termes servant comme noms propres oucommefaçons de parler emblématiques, et, par ce moyen, de constater leur usage plus ou moins fréquent dans la colonie hellénique de Lugdu- num. J'ai renconSré d'assez nombreux exemples d'eÙTujpiî ; un seul de uzouriis, mais avec le même sigma lunaire que dans l'inscription qui fait l'objetdu paragraphe II de la première partie. Comarmond, p. 464, n° 63 des marques de potiers : NIKASHS figure à titre de nomen sur un ossuaire en argile. C1V NIXAC- Cette double abréviation onomastique annonce un « Civilis