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212         HISTOIRE I>Ë SAlKU'-TKtVlE'R-EK-DOMBES.'

  Bagié, bourgeois de Saint-Trivier, au prix de 300 francs
 de bon or et de bon poids, à l'écu du roi de France, sa dime
 de Bouligneux avec le droit qu'il avait sur la maison où
 elle se recueillait et la justice sur cette dîme, ensemble la
 champerie et bannerie de Saint-Trivier qu'il disait tenir
 en franc-aleu.
    Hugues de Saint-Trivier épousa, en 1371, Jeanne de
 Beaujeu, cousine germaine d'Antoine, sire de Beaujeu et
 sœur d'Edouard, qui lui succéda.
    Il surprit, en 1374, Philippe, évêque de Mâcon, qui en-
 tendait la messe à Romenay, et, quoiqu'il fût parent de
 cet évêque, il pilla Romenay et tint cet évêque six semai-
 nes prisonnier.
    Josserand, surnommé le prud'homme de Romenay, fa-
 vorisa le seigneur de Saint-Trivier dans cette surprise qui,
 ne lui fut pas favorable, car Amé de Savoie, l'archevêque
 de Besançon, et le chapitre de Mâcon s'étant déclarés
 contre ce seigneur, il fut contraint de se faire homme de
 l'Eglise de Mâcon, sans préjudice des droits de ces sei-
 gneurs auxquels il était précédemment obligé, et il fut
 convenu que ce seigneur, payant 500 francs d'or pour une
fois à cette. Eglise, il serait libre de cette sujétion.
    Au mois de mai 1375, Hugues de Saint-Trivier et Jeanne
de Beaujeu confirmèrent la vente qu'ils avaient faite à
 Pierre Bagié de la dîme de Bouligneux et de la champerie
et bannerie de Saint-Trivier, ou se départirent de la grâce
de rachat, moyennant six vingt florins d'or, qu'ils reçurent
au-delà des 300 francs qu'ils avaient reçus cinq ans aupa-
ravant.
    Par acte du 14 juillet 1375, Hugues de Saint-Trivier prit
en fief d'Ame VI, comte de Savoie, surnommé le Vert, le
village de Sôndrans, qui était de franc-aieu, avec 200 flo-
rins de rente en fonds de terre, à la réserve toutefois de
l'hommage qu'il devait aux sires de Beaujeu et de Villars.
   En 1378, des soldats de la garnison du château de Saint-
Trivier en Dombes, ramenant des bestiaux au château,