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172                RÉUNION DE LYON A LA FRANCE.
   Désormais le Lyonnais est libre de toute dépendance
étrangère. Et lorsque le pape Innocent IV, fuyant Fré-
déric II, cherchera, en 1245, un lieu où il puisse en paix
assembler un Concile et frapper son adversaire des fou-
dres de l'Eglise, c'est la ville de Lyon qui sera choisie (1):
preuve sans réplique de l'indépendance du Lyonnais et
de la fin de la domination impériale (2).

                    § 2. — Lyon sous les arohevêques.


   L'Eglise de Lyon est enfin arrivée au but : elle s'est
dégagée des liens qui la rattachaient à l'Empire; le Lyon-
nais lui obéit.
   Mais à peine le pouvoir archiépiscopal est-il constitué
que déjà apparaissent les causes de sa ruine. Des luttes
intestines déchirent la ville de Lyon. Elles vont moti-
ver des interventions étrangères, celle des rois de
France enfin, qui aura pour résultat la réunion de LyOn
à leur couronne.
   Avant d'étudier ces luttes et ces interventions, il n'est
peut-être pas hors de propos d'examiner rapidement

« rator dédit Régi Anglie et charta sua confirmavit has terras subscriptas,
« scilicet Provinciam, et Vianarn et Vianais, et Marsiliam et Narbonam et
'< Àrles-l