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106                    ETIENNE MARTELIANGE.

noir, l'inscription suivante :         SANCTISSIMIS SPONSIS HABITE
ET IOSEPHO PAKTHENII SODALliS. 4 6 2 0 .
   Voici ce que dit Clapasson de ce petit édifice :
    « . . . . . La chapelle des congréganistes est décorée
d'un riche lambris de menuiserie et de beaucoup d'orne-
ments en sculpture, partie dorée, partie bronzée ; les
tableaux faits depuis peu sont de Sarrabat, à l'exception
de celui de l'autel d'assés bonne main, quoique inconnue;
le rétable est en partie de marbre avec des colonnes et
d'autres ornemens ; mais il seroit à souhaiter que le
tabernacle fût de meilleur goût et s'accordât mieux avec
le reste ; il est à tombeau, mais d'une forme lourde et peu
gracieuse ; l'on peut dire même en général que cette
forme ne convient guères à l'usage qu'on en fait ici, et à
la délicatesse qui doit se trouver dans ces petites fabri-
ques. »
    On sait qu'une partie de l'immeuble du Noviciat des
Jésuites de Lyon, vendu après leur expulsion de France,
en 1762, servit de prison depuis 1772 jusqu'en 1831,
époque où une construction neuve l'a remplacée, laquelle-
a conservé le nom de la maison primitive.
   On n'oubliera pas non plus que les prolongements de
la rue Saint-Joseph et de la rue de Bourbon ont été per-
cés sur cet emplacement.
   Notons, enfin, comme pouvant avoir été construits avec
l'aide des conseils de Martellange, à Lyon, le couvent des
Carmes Déchaussés, fondé par le marquis de Nerestang,
grand-maître de l'ordre du Carmel, en 1648, l'église du
monastère de la Déserte (1623) et la chapelle des pénitents
de la Miséricorde (1625), fondé par César Laure (244).

   '244) Construits par les maçons Pierre et Benoît Datirolles, dont noue
ayons parlé plus haut, par prix fait du 16 avril 1625 ; leur quittance est