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                        ETIENNE MARTELLAEGE.                             91

    Le monastère comprenait l'emplacement confiné sur
les rues actuelles Sala, Saint-François-de-Sales, Sainte-
 Hélène et Saint-Joseph, soit une superficie de 42,960 mè-
 tres (219). Il était formé des fonds de noble x\mable
Thierry, baron de Vaux et de Claude Barlet, par contrats
du 29 avril et 2 mai 1617 et de Nicolas Richard, seigneur
delà Barrolière; par acte du 8 décembre 1620, qui fai-
saient anciennement partie du ténement du Plat.
    Le 16 mai 1624 les religieuses demandèrent alignement
pour entourer de murs les fonds compris dans leurmonas-
tere. '
    Selon Olapasson, l'église des dames de la Visitation
n'offrait rien de remarquable ; nous savons, d'autre part,
que par une disposition spéciale qui venait d'une vision
qu'aurait eue Mmo de Blonay, le maître-autel était élevé
de 15 marches au-dessus du niveau de l'église. Le même
auteur explique que le tabernacle du grand autel était le
modèle de celui qu'on devait exécuter en marbres choisis
et en bronze doré ; « il est, » dit-il, « d'une composition
singulière et très-heureuse ; les ornements et les figures
qu'on y voit sont de Lamoureux, habile sculpteur, et le
dessein a été fourni par Ferdinand Delamonce, architecte
très-distingué dans sa profession . . . . . Le tableau de
l'autel de Saint-François-de-Sales est de Thomas Blan-
chet         »
   Dans quelle mesure notre architecte a-t-il coopéré aux
bâtiments de l'hospice de la Charité ?
   Voici encore un de ces problèmes historiques où l'on
risque fort de s'égarer.         ' .
   La fondation de cet établissement sous' le nom d'au-

  (219) Voir la Topographie historique de la ville de Lyon, par M, Ver-
morcl, ancien voyer de la ville, aux archives de la ville, fol. 469 et suiv.