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ETIENNE MARTELLANGE. 47 et la propriété revint à la ville, d'après les actes de 4527 et 4567. • Lorsque les Oratoriens prirent possession du collège, on fit placer des inscriptions qui constataient encore le droit de propriété de la ville, etc., etc. Le 9 mai 4810, le maire lisait, au conseil municipal, une lettre du préfet, du 48 avril, qui expliquait que le grand maître de l'Université réclamait la propriété du collège en se basant sur ce fait que le décret du 41 décembre dernier portait que les bie.ns, meubles et im- meubles ayant appartenus à des collèges et qui n'auraient pas reçu, antérieurement au décret, une autre destination pour service public étaient donnés à l'Université. La ville n'eut pas de peine à faire constater que le collège faisait partie du domaine public de la cité et non de son domaine privé, n'avait jamais cessé d'appartenir à la ville et par conséquent qu'on ne pouvait lui appliquer aucun décret (206). En 1840, une discussion entre la ville et l'Université s'engagea à propos des logements des professeurs. Le _ conseil municipal, saisi de cette affaire par le maire Mar- tin, s'en occupa avec beaucoup de sollicitude dans les séances des 30 janvier, 6 et 43 février. Voici les résolu- tions adoptées : « Art. 1er. La jouissance du bâtiment dans lequel se trouve placé le collège royal (bâtiment dont 'la ville est exclusivement propriétaire) ne sera donnée à l'Université qu'en raison des besoins réellement éprouvés par le col- lège, de telle sorte que l'étendue de ces besoins serve de mesure à l'étendue de cette jouissance. « Art 2. Il sera procédé dans le plus bref délai à la (206) Documents communiqués par M. Vermorel.