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SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE. 261
tre de l'Instruction publique l'œuvre éminemmentprogressive
que nous poursuivons modestement et dont les résultats sont
si satisfaisants eu égard à nos faibles moyens de propagation.
L'allocation que Son Excellence vient d'accorder h la So-
ciété littéraire de Lyon n'est pas seulement un secours utile,
elle est aussi le témoignage le plus flatteur, elle sera l'encou-
ragement le plus efficace.
DEUXIÈME PARTIE.
Travaux de la Société.
Les travaux de la Société, pendant l'année 1860-1861, ont
été nombreux et variés ; la poésie occupe une large place ;
la littérature, la philosophie, l'éducation, l'histoire, les anciens
édifices de Lyon, l'archéologie ont fourni les sujets des
communications les plus intéressantes. Je suivrai, dans le
classement des matières, l'ordre indiqué par les Statuts :
lettres, sciences et arts.
Je dois rappeler, d'abord, les justes regrets que laisse, parmi
nous, la mémoire de nos anciens collègues décédés depuis
l'année dernière : MM. Acher, d'Àigueperse et Morin étaient
devenus membres honoraires après une collaboration active
de 15, 20 et 38 ans ; autour de leurs cercueils, la sympathie
publique et les corps savants qu'ils honoraient par leurs tra-
vaux ont rendu le pieux hommage réservé à ceux dont la vie
utile permet de dire transierunl bene faciendo. Nul ne pou-
vait, mieux que M. Marc-Antoine Péricaud, retracer la vie
et les écrits de M. d'Aigueperse, son ami ; nul aussi, mieux
que M. Bellin, n'aurait raconté les mérites et apprécié les
ouvrages publiés par MM. Acher et Morin. M. l'abbé Chris-
tophe, membre correspondant, apublié, sur M. d'Aigueperse,