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SO CIÉT LITTÉRAIRE. 2S7
ou les passions, apprécient diversement et dont les résultats
ne sont pas acquis définitivement à l'histoire ; soit de publier
un mémoire, un rapport, un ouvrage quelconque concernant
la Société, sans l'autorisation du comité de publication: Tout
contrevenant sera de plein droit démissionnaire (statuts,
art. 25) (1).
La Société littéraire admet l'examen et la critique de tous
les ouvrages étrangers à la politique; mais, elle répudie toute
responsabilité dans les publications individuelles de ses mem-
bres; elle lient surtout a ne jamais être soupçonnée d'enfanter
des doctrines contraires à la foi si glorieusement scellée par
les martyrs de Lyon, dès les premiers temps du Christianisme.
Pour apprécier la sagesse de ces considérations, il suffît de
se reporter aux années, heureusement fort éloignées de
nous, où la Société vit éclaircir ses rangs par les retraites
volontaires et déserter ses séances (2).
L'une des dispositions les plus utiles place au mois de dé-
cembre le renouvellement du bureau ; à cette époque de
l'année, tous les membres peuvent concourir à l'élection,
tandis qu'au mois d'août, la plupart étaient absents et il
était impossible, avant la fin de l'année académique, de pré-
senter le compte-rendu des travaux de la Société et de régler
la comptabilité. Ces considérations avaient faitporter à trois
ans la durée des fonctions du secrétaire et du trésorier, avec fa-
(1) Le 22 janvier 1685, l'Académie française exclut de son sein Fure-
tière pour avoir publié, sans son aveu, un dictionnaire delà langue française.
(2) En 1814, le Cercle littéraire ne put se réunir que trois fois.
En 1815, interruption des séances du 23 février 1815 au 1 e r mai 1817.
En 1818, nouvelle interruption de plusieurs mois.
En 1821, le journal Le Précurseur, de Lyon, cherchait dans la Société
des projectiles contre le ministère Peyronnet.
En 1839, retraites volontaires... Il n'y eut qu'un seul membre à la
séance du 8 mai, et quatre membres à la séance suivante.
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