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                   BIOGRAPHIE DE JEAN PAPON.                  208

Malheureusement, ces précieux papiers sont perdus. Ils auraient
fourni sans aucun doute les plus intéressants renseignements
sur les prix des imprimeurs au XVIe siècle.
   Dans la lettre 148, de ses Lettres missives, Du ïronchet dit à
Papon que le maréchal de Saint-André l'a longuement entretenu
de ses mérites; il lui parle de son Commentaire sur la coutume
de Bourbonnais dont le maréchal avait vu le manuscrit dans sa
maison de Croset.
   Jean Papon loua beaucoup de son côté les lettres missives de
Du Troncliet, secrétaire du maréchal, dont l'auteur lui -avait
envoyé le manuscrit.
   15 août 1557. Jean Papon, en sa qualité de lieutenant-général
au bailliage, convoqua l'arrière ban du Forez. Le roi, par ses
lettres patentes avait décidé qu'il jugeait à propos d'employer les
troupes de l'arrière-ban pour la sécurité de son pays de Bresse ,
sous les ordres du seigneur de la Guiehe, gouverneur et lieute-
nant-général du roi en ce pays. (Paris, 22 août 1557).
   Sur la fin d'août 1557 , Papon envoya « ses ordres au lieute-
« nant royal de robe courte, étant à Roanne, pour la fourniture
« et amas des vivres nécessaires au passage des Suisses venant
« de Piémont et passant en Picardie : »
   Le 14 septembre 4557, J. Papon fit conduire à Montbrison, par
un sergent à masse, Jehan de la Barge, nommé trésorier de l'ar-
rière-ban qui refusait de remplir cette fonction. On nomma en
son lieu et place, mais à ses risqnes et périls, un nommé Remond
Chicot, seigneur de Beauregard et commis du trésorier du do-
maine.
   Suivant Falconet, Jean Papon, Yarrètiste fut député aux états
d'Orléans, en 1560.
    En 1562, il eut le bonheur d'échapper aux massacres de Mont-
 brison ordonnés par le baron des Adrets. C'est ce qu'il nous
 apprend lui-même dans la préface de la cinquième édition de ses
 Arrêts :
    « L'auteur doit croire , dit Papon en parlant de lui , « que le
 dit imprimeur le tenoit pour mort, et l'un des précipités lorsque
 Monlbrison fut forcé. Il est vivant, et par la Providence de Dieu