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DE LA SAONE. , 279
et d'un tiers environ de celle de Saint-Didier de Formans.
Cette petite rivière séparait également le Franc-Lyonnais du
territoire de Trévoux, dont les confins furent réglés, en 1304,
depuis le ruisseau de Formans jusqu'à celui de Massieux, du côté
de Saône, et depuis la Saône en allant par l'ancien ruisseau de
Massieux, jusqu'au moulin Chana » et depuis le moulin Chana
qui va jusqu'au Treyvo ou ruisseau Garin, et depuis Garin jus-
qu'au ruisseau de Formans.
Le Talancon ou ruisseau de Reirieux.
Le Bief de Massieux.
Le Bief de Génay.
Les Thorières, cours d'eau de Neuville.
Le Bief 'des Echets.—Ce bief fut fait en l'an 1512, sous le duc
Charles de Savoie , qui le fit entreprendre afin de dessécher le
lac des Echets. Pour l'établir, il fallut le consentement du roi
de France et du Chapitre de Lyon, attendu que l'eau des Echets
passait dans la terre de Rochetaillée, appartenant à l'Église de
Lyon.
Le ruisseau de Fontaines.
Le ruisseau Ronzier.
Le ruisseau de Roye.
Les eaux des ruisseaux des Thorrières, de Fontaines, de Ron-
zier et de Roye ont été étudiées et analysées avec un très-grand
soin par M. Alphonse Dupasquier (1). 11 résulte de ses opéra-
tions , notamment : 1° que ces eaux contiennent autant d'air
atmosphérique que l'eau du Rhône, mais qu'elles possèdent
une quantité de gaz carbonique beaucoup plus considérable ;
2° que leur température ne varie que d'un degré environ, sous
l'influence des chaleurs comme du froid-, son minimum étant
12° centigrades, son maximum 13° 2 , tandis que l'eau du
Rhône varie depuis 1 degré en hiver, jusqu'à 25 en été ; 3° que
l'homogénéité des eaux de ces quatre ruisseaux est aussi per-
manente que leur limpidité et leur température. D'où il suivrait
( t ) Voir : Des eaux de sources et des eaux de rivières, par Alph. DurASQuiiit.
(Lyon, r84o).