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294 DE LA SAONE.
que, de Trévoux au pont de la Feuillée, à Lyon, sur 25 kilomè-
tres , elle n'a mis que 5 heures, ce qui produit une vitesse
moyenne de 5 kilomètres à l'heure, ou de l m 39 par seconde.
Cette vitesse, dit M. Laval, double de la première, n'a rien qui
doive étonner, en raison de la pente relative existant entre
Trévoux et Lyon, pente plus que quadruple de celle existant en-
tre Chà lon et Mâcon.
M. Laval a dressé un tableau faisant connaître le maximum
des hauteurs de la crue de novembre 1840, repéré dans vingt-
deux endroits différents, et de plus les pentes partielles et la
pente totale (2e colonne), entre St-Jean-de-Losne et le pont de
la Mulatière, à Lyon. Nous le reproduisons pour sept repères
principaux seulement.
DIFFÉRENCE
INDICATION COTES OU JOUR
HAUTEUR DO
DES DE DU MAXIMUM MAXIMUM
MAXIMUM AU-DESSUS DE
PRINCIPAUX REPÈRES. L'ÊTIAGE. DE DE LA CRUE.
LA CRUE LA CRUE.
m. m. m.
St-Jean-de-Losne. 106,578 102,048 4,53 1 e r
MOV,
Verdun. 112,053 105,933 8,12 3 110V.
Chà lon. 315,002 103,602 7,40 3 nov.
Mâcon. 115,730 107,680 8,05 4 nov.
Trévoux. 118,820 110,320 8,30 5 nov.
Lyon(Pontde Serin) 123, 71 113, 06 1,068 5 nov.
Lyon id. la Feuillée 123, 67 114, 78 8,89 5 nov.
Lyon ( Pont de la
Mulaliére). 124. 91 118, 91 6,00 4 nov,
Nous voyons, par le tableau qui précède, qu'au pont de Serin
les eaux se sont élevées à la hauteur de 10 m 65 au-dessus de
l'échelle, tandis que les hauteurs observées en amont, n'ont été
que de S m 50 à Trévoux, de 7 m 40 à Chà lon. Ceci s'explique par
l'étranglement subit de la vallée et le grand resserrement des
berges vers Serin.
La hauteur des berges de la Saône, généralement peu élevées
jusqu'Ã Verdun , varie de 2 â„¢ 80 Ã 4 â„¢ 80 jusqu'Ã Tournus ; Ã
Tournus, cette hauteur domine et varie de 3 m 80 à 4 mètres
jusqtfà Fontaines. Elle augmente ensuite jusqu'à Lyon.