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                   Corrtftponttatttr.

  A PROPOS D'AMBÉRIEUX ET DE LA LOI GOMBETTE.


    A MONSIEUR LE DIRECTEUR DE LA REVUE DU LYONNAIS.


         MONSIEUR ET CHER AMI,

   Dans un article plein d'intérêt que M. Smith vient de publier
dans la Revue, cet auteur rappelle que la loi Gombette fut pro-
mulguée à Ambérieux ; et, sans prendre parti dans la question,
il ajoute qu'on n'est pas d'accord sur celui des villages de ce
nom à qui revient cet honneur. Dom Bouquet indique Ambérieux
en Lyonnais : Ambariacum , forte vicus7 Amberieu, ad Ararim
in pago lugdunensi, inter Trevoltium et Chasselaium. Colonia,
Menestrier, MM. de Lateyssonière et Jolibois penchent pour Am-
bérieux en Dombes. Entre ces autorités si compétentes, M. Smith
n'ose se prononcer ; mais il est un troisième Ambérieux, celui
du Bugey, que M. Smith oublie, et qui certainement mérite
aussi d'être mis sur les rangs. L'auteur des Courses archéolo-
giques dans le département de l'Ain, M. Sirand, a trouvé bon
nombre d'antiquités romaines autour du château appelé aujour-
d'hui Saint-Germain-d'Ambérieux. La position de ce vieux ma-
noir, à l'entrée des montagnes, sur la route qui conduit de Lyon
ou de Bourg à Chambéry ; sa force, dont on peut juger encore ;
son histoire lui ont donné une grande importance. Il pouvait
être l'ancien Ambérieux, comme Fourvières est le vieux Lyon.
Si les habitations sont maintenant dans la plaine, elles ont été
autrefois sur le rocher. La tradition désigne ce lieu comme
étant le château de Gondebaud. M. Guillemot pense que ce
prince, ayant Vienne et Genève pour principales villes de ses
états, a dû aimer et habiter cette forte résidence, d'où il pou-
vait facilement se transporter ou sur les bords du Rhône infé-
rieur, ou sur les rives du Léman. C'est de cet Ambérieux-là,