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DE LA SAONE. 289
i ° De Saint-Symphorien à l'embouchure du Doubs à mètres.
V e r d u n , longueur développée Sa,000
Pente totale entre ces deux points. . . . 6m 4 i 3
D'où la pente relative — o m o o o i a 3 3 , et
5»,ooomoo
par kilomètre om ia33
a ° De Verdun au pont de Châlon, longueur développée. *5,5oo
Pente totale entre ces deux points. . . . ° m 949
0,949
D'où la pente relative — o m 0 0 0 0 3 7 2 , et
1
a5;5oomoo
p a r kilomètre o > 0372
â„¢
3° Du pont de Châlon à celui de Mâcon, longueur dé- 61,000
veloppée a1» 746
Fente totale entre ces deux points
a,74fî
D'où la pente relative • o m o o o o 4 4 6 5 et
6l,5oonooo
par kilomètre o m 0446
4° Du pont de Mà con à la fin du port de Trévoux,
ig,ooo
longueur développée 3 m 072
Pente totale entre ces deux points
3,072
D'où la pente relative o m 0 0 0 0 6 2 7 , et
49,ooomoo
par kilomètre. o m 0627
5° Du pont de Trévoux au Rhône à Lyon, longueur 3o,38o
développée 5 m 795.
Pente totale entre ces deux points. . . . .
5,795
D'où la 1pente relative — — - — o œ 0 0 0 1 0 0 7 5 ,
3a,38o»oo " '
et par kilomètre. . . . . . . . o m 1908
— _
i8m975 2i8,38om
Il n'est pas inutile, en terminant ce chapitre, de faire con-
naître le rapport qui existe entre les altitudes et les pentes res-
pectives du Rhône et de la Saône, que M. Lortet présente ainsi
dans sa Géographie physique du Rhône : « Le développement
dit-il, de la Saône est à celui du Rhône, jusqu'au confluent, comme
4.- 5 ; l'altitude de leurs sources est comme 3 : 13. La pente gé-
nérale du Rhône est de 3 mètres 8 par kilomètre ; celle de la Saône
est de 1 mètre 08 par kilomètre. Ces différences dans les pentes des
lits, dans l'altitude des deux sources, dont l'une est cachée dans les
neiges -, ces oppositions constantes dans la configuration des deux
vallées établissent une harmonie admirable dans le régime du
Rhône : sans la Saône, il ne serait qu'un torrent destructeur pé-
riodiquement gonflé par la fonte des neiges, et accidentellement
par quelques averses. »
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