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360 BULLETIN MONUMENTAL ET LITURGIQUE veille à sa destination. Ne pourrait-on pas paysager cet im- mense espace; élever à son centre une vaste tribune pitto- resque au-dessus de la quelle se développerait le velarium antique? XXIV. MONUMENTS DIVEKS. Je n'ai rien absolument de nouveau à signaler à Sainl- Bonavenlure dont la restauration marche lentement à Saint- Irénée, à Saint-Pierre, à l'Antiquaille, à l'IIÔlel-Dieu, à la Charité, à Sainl-Polycarpe, à Saint-Pothin, à Saint-Eucher, à l'église du Lycée, à la chapelle de Serin. — Les bons reli- gieux qui veillaient au monument expiatoire des Brotteaux ont été bannis de leur paisible asile, par un coup de vent -, le saint et grave édifice consacré à la mémoire de nos pères, martyrs de la foi polilique, a été et sera toujours respecté par le peuple lyonnais. CONCLUSION. Lyon, je ne cesserai de le dire, doit toujours être consi- déré comme la cité la plus sérieusement artistique de France. Il n'y a guère que les architectes lyonnais qui aient une tein- ture de science ecclésiastique, qui se préoccupent des besoins du culte, de la liturgie et du dogme. Il n'y a guère que Lyon qui ait, dans toute l'étendue de la république française, le besoin de produire en conscience, sous l'inspiration du goût. Citerons-nous les belles éditions historiques des typographes modernes, l'art des graveurs si habilement cultivé par les Durand, etc., la sculpture lyonnaise, la vitrerie lyonnaise,