Revue du Lyonnais » série 1 - n°27 ( 1848 ) » pp.336

336                  BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE.
m'offrirez, el le pulilic jugera entre nous deux. Je ne crains pas la discus-
sion ; mais je repousse les condamnations sans preuves, comme une injus-
tice. En un mot, je vous porte le défi d'extraire logiquement le panthéisme
de mon système, votre silence serait une preuve de votre impuissance.
   Les distinctions pur lesquelles il pense y échapper ne sont pas de nature à
convaincre personne.
   Je vous demande pardon, M. Ott, mais ces distinctions qui, dites-vous, ne sont
pas de nature à convaincre personne, ont convaincu cependant déjà bien des
personnes. Leur nombre, relativement à ceux que je sais avoir lu mon
livre, est considérable ; mais je ne veux pas les compter, il vaut mieux
les peser. Il y en a parmi elles d'excellents prêtres et d'excellents théolo-
giens, il y en a d'habiles philosophes, et si je considère leurs talents, la
pénétration de leur esprit, l'estime qu'ils ont su conquérir de tous ceux
qui les connaissent, je vous assure que leur bon témoignage suffirait pour
rassurer une conscience même douteuse. Je puis donc dormir en toute
 paix, et attendre avec sécurité les contradicteurs.
                                                     P.-F.-G. LACUMA.