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BANS LE DIOCÈSE DE VIENNE. 259 sur le lieu d'Épone ne se sont fondés que sur des conjectures, n'ayant pas connaissance des notes certaines qui doivent constater la topographie d'Épone* sur lesquelles j'établis l'opinion que j'ai l'honneur de vous exposer, et sur laquelle je recevrai bien volontiers vos avis. « J'ai l'honneur d'être avec respect, « Mon Révérend Père, « Votre très humble et très obéissant serviteur, DIDIER, doyen de Vienne. « A Vienne, le 18 juin 1737, » Charvet, en adoptant l'opinion de Didier, la confirma par un charte de l'église de Vienne, qui caractérisait encore mieux la situation d'Épone. Cette charte contenait la dona- tion qu'Arlulf et sa femme -Adoara faisaient à l'Église de Vienne des biens qu'ils avaient dans le Viennois, au terri- toire d'Épaone, dans le lieu appelé Aneyron. Idcirco ego Àrlulfus et conjux mea Adoara... condonamus et cedimus aliquid ex rébus propriœ facultatis nostrœ quas visi sumus habere et possidere Basilicœ sancti Mauritii et sociorum ejus sex mille sexcenli sex, quœ est constructa infra [intra?) mœnia in urbe Vienna, quam Dominus ac venerabilis Adtramnus archiepiscopus ad regendum habet ; hoc sunt res consistentes in pago Viennensi, in agro Ebbaonensi, in villa et loco ubi dicitur Anarioni. Cette charte était datée du 17 des calendes de décembre, l'an 2 de la destruction de Vienne, Charles, empereur régnant. Ce prince est Clrarles-le-Chauve, Aneyron, disait Charvet, est une paroisse du diocèse de Vienne, dans le comté d'Âlbon, à six lieues de Vienne, peu éloignée du Rhône, et joignant celle de Saint-Romain d'Ai-