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A Marie de Valandré Après avoir lu Le Livre de la Fiancée. OÈTE, en parcourant ton livre page à page, J'ai suivi ta pensée au vol harmonieux, Avec autant d'attraits qu'en un riant bocage D'une fauvette on suit ïessor mélodieux. Ta lyre aux doux accords comme son clair ramage, De la vie au printemps rend les échos joyeux; Tes chants comme ses chants, montent, vibrant hommage, Hymne reconnaissant, d'une âme vers les deux. Tes beaux vers, pures fleurs de les nobles pensées, Qu'un génie inspira, que ton cœur écrivit, Sont bien le livre d'or des chastesfiancées; Car ils chantent ï'amour, mais Tamour qui survit Seul aux désirs éteints, qui, sous ses blanches ailes, Abrite le bonheur des unions fidèles. J.-M. LENTILLON. Sonnet extrait de Choses lues et choses vues, volume de poésies sati- riques et morales qui paraîtra prochainement.