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SOCIÉTÉS SAVANTES 471 Séance du 25 juillet 1893. — Présidence de M. le comte de Charpin- Feugerolles. — M. Humbert Mollière donne connaissance à la Com- pagnie de la découverte récente d'un ancien charnier dans la Cour d'honneur de l'Hôtel-Dieu. Suivant toute vraisemblance, ce charnier appartiendrait à l'ancien cimetière de l'infirmerie du Pont du Rhône, qui a précédé l'Hôtel-Dieu actuel, et qu'on ne doit pas confondre avec l'hospice des Frères pontifes, qui était situé un peu plus au midi, vers le quai de la Charité et auquel était affecté un cimetière spécial. 11 y a donc lieu de croire qu'il existait là , bien avant la construction du pont du Rhône, un centre hospitalier très important. — M. Gobin signale, à son tour, l'existence d'un charnier analogue, rue de la Paix, près de la Martinière et qui a dû appartenir aux Frères de la Miséricorde. Séance du / e r août i8pj. — Présidence de M. le comte de Charpin- Feugerolles. — M. Flumbert Mollière ajoute quelques renseignements sur la découverte qu'il a signalée dans la précédente séance, d'un ancien charnier dans l'une des cours de l'Hôtel-Dieu, D'après les renseigne- ments qu'il a recueillis, il s'agirait là probablement d'un cimetière aban- donné de l'ancienne Aumônerie du Pont du Rhône. — M. Raoul de Cazenove donne lecture d'un compte rendu de l'ouvrage publié récemment par M. Perrier, sous ce titre : Histoire sommaire des Séné- chaux et Connétables de France. Dans ce volume, l'auteur a réuni, soiis une forme abrégée, les souvenirs les plus glorieux de notre histoire et de nos guerriers les plus célèbres. Il explique d'abord successivement quelle était la nature des fonctions du sénéchal et du connétable. Ce dernier notamment marchait après le roi, dans toutes les cérémonies. La liste des connétables commence avec un Montmorency pour finir par Lesdiguières. Mais d'autres ont eu aussi une grande renommée, comme Duguesclin et Arthur de Richemont. Cette publication est une œuvre vraiment saine et utile, à laquelle les encouragements n'ont pas manqué. — M. Vachez donne lecture, au nom de M. Clair Tisseur, absent, d'une étude de mœurs et philologique intitulée : Vieilles choses et vieux mots lyonnais (V. la Revue du Lyonnais, d'août 1893, p. 119)..