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                      A LYON AU XVIIIe SIÈCLE                    361

   De 1768 à 1782 : 30 grands bois de lit à 4 livres l'un et
38 petits bois de lit à 3 liv. 15 sous.
   132 couvertures à 4 livres
    48       —         à 4 — 1/2
    36       —         à 5 —
   180       —         à 5 — 5 sous
    60       —         à 5 — 15 —                 :
   Des paillasses de « cordât » ou étofle pour en faire, pour
une somme totale de 1.272 liv. 1/2.
   En 1783 : De l'étoffe pour 36 paires de draps de lit, pour
une somme totale de 574 liv. 4 sous.
   Joignons à cette catégorie de dépenses les journées de
travail payées à raison de 6 à 12 sous aux femmes lingères
et couturières.

  Les malades pauvres ne sont pas davantage délaissés.
Exemples :

   1779 à 1790. — A Jourdan(i4)ses comptes de remèdes
« pour nos pauvres », 734 liv. 5 sous.
   1785. •— « A M. Beau, pour avoir fourni les remèdes à
« la Sœur pendant une année : 302 liv. 6 sous. »
   1782-1783.—A M. d'Yvoiry (15) : 48 livres pour le
traitement de deux malades.
   1785. — 579 pansements à une livre 1/2 chacun.
   1788. — Une chambre basse de l'Hôtel-Dieu pour Marie
Mazie à raison de 25 sous par jour.


   (14) M. François Jordan, 4e adjoint du collège des pharmaciens de
Lyon, domicilié rue des Carmes. (Ahn. de Lyon de 1784.)
   (15) Noble Leniel d'Yvoiry, docteur médecin, conseiller du roi et
professeur agrégé au collège de Lyon, depuis l'an 1781, domicilié dans
Y Allée des Images. {Ahn. de Lyon.)      -
     N" 4. — Octobre 1893.                                 jg