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ton d'Amécourt) est supérieur à celui de Paris. La tête est
mieux frappée, les plis du riche manteau bien autrement
reproduits et sa valeur artistique est donc plus considérable.
   Maintenant que signifient ces deux lettres IV dont au
revers la croix est accostée dans ce iriens. Ici encore nous
sommes dans l'indécision.Ce ne sont pas des lettres numé-
rales, sur beaucoup de triens on voit les lettres ou chiffres
VII ou VIII aux côtés de la croix désignant alors le poids
delà monnaie. Le sou d'or valait 21 siliques et le tiers de
sou, VII par conséquent, ou VIII, mais jamais on ne
voit VI.
   M. Prou, à qui j'ai fait part de mes incertitudes, a bien
voulu me répondre et me donner un avis que je suis trop
heureux d'accueillir. Suivant lui les lettres IV pourraient
être une déformation des onciales LV qui se trouvent sur
les triens de Lyon ou peut-être le différend du monétaire
WINTRIO.
   Quoi qu'il en soit, notre Musée de Lyon possède, comme
on le voit, deux beaux triens d'or mérovingiens portant le
nom d'un village de notre pays, Izernore.
   C'est là un trésor précieux qu'il était bon, je crois, de bien
faire connaître à tous.

   Après les avoir décrits de notre mieux, il nous reste
maintenant à rechercher à quelle époque, comment et où
ils ont été frappés.

  Il existe, pour connaître l'époque approximative des
monnaies des indices, des signes auxquels les savants numis-
matistes ne se trompent pas.
  Après la dégénérescence du type romain avec la Victoire
de face au revers, le monogramme du Christ ]est le plus