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                     ORFÈVRE ET MEDAILLEUR                          IJ$

devant Saint Nizier, comprenant les maisons de la panne-
terie et ronde jusques àNostreDamederueNeufve » ( i 8 ) .
Il occupait, en 1538, une maison « aulte moyenne et
basse » qu'il avait « bastie à neuf... assize en la Ruecte des
Villars, devers Saint Nizier » (19).


   Quatre médailles, datées de 1518, sont à l'effigie (trois
d'entre elles certainement) de personnages lyonnais. Ces
médaille ont le même module, ont été faites de la même
façon et coulées avec le même bronze.
   Elles ont été faites à Lyon.
   En T 518, un seul homme faisait des médailles, c'était
Jéronyme Henry, cet orfèvre dont nous venons de dire
quelques-uns des travaux.
   Un autre orfèvre, graveur et médailleur, Jacques Gauvain
dit le Picard, a travaillé à Lyon dans le même temps, mais il
n'était pas dans cette ville en 1518. Il nous paraît certain que
le médailleur lyonnais de 1518 est Jéronyme Henry (20).
   Voici la description des quatre médailles que nous con-
naissons de lui. Elles sont rares.

  Avers. • D • IOHANNES • DE • TALARV •
  Buste tourné à droite de Jean de Talaru, la tête coiffée
d'un bonnet carré.
  Au dessous : 1518.


   (18) Archives de Lyon, CC. 129.
   (19) Archives de Lyon, CC. 25, f° 283 verso.
   (20) L'abbé Sudan, qui a laissé des notes si nombreuses, lesquelles
auraient tant de prix si cet érudit avait fait mention des sources où il
les avait puisées, a dit dans un de ses recueils manuscrits : « Jérôme
Henry, orfèvre, a fait de 1518 à 1521 des médailles, dont quelques-unes
ont été conservées. »