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                DE SAINT-FRANÇOIS-D'ASSISE                  85

 entre le pasteur et nous, et à une infinité d'inconvénients
inséparables de cette entreprise inouïe, présumant du succès
qu'ils ont eu dans quelques-unes de leurs entreprises et de
la faveur de Mgr l'Archevêque, se flattent de venir à bout
de leurs desseins par son autorité; mais comme nous con-
naissons la prudence et l'équité de notre prélat, nous
sommes persuadés qu'étant instruit de l'honneur qu'a cette
église de vous appartenir, il n'y touchera jamais sans en
parler à Votre Grandeur, et que nous n'avons rien à
craindre si vous voulez bien alors, Monseigneur, lui faire
apercevoir et nous faire sentir qu'elle est sous votre pro-
tection, et que vous ne souhaitez pas que l'on trouble le
recueillement et la paix d'une communauté qui lève les
mains au ciel jour et nuit depuis près d'un siècle pour
Theureuse prospérité de votre maison. C'est là, Monsei-
gneur, la grâce que je vous supplie très humblement de
nous accorder, et celle d'être persuadé que nous allons
redoubler nos vœux avec la reconnaissance la plus vive, et
dans cette éternelle et parfaite soumission avec laquelle j'ay
l'honneur d'être,

        « Monseigneur,
                  « De Votre Grandeur
          « Le très humble et très obéissant serviteur. »

   Mgr le maréchal de Villeroy prit en effet cette cause en
main, honora une fois de plus le couvent des Franciscains
de son illustre protection, vit l'archevêque qu'il trouva très
bienveillant pour les Pères; l'affaire se calma pour quelque
temps. Mais quelques mois après, Mgr l'Archevêque,
pressé sans doute par les circonstances, reprit ses anciens
projets. Cette fois il y eut de la part des Pères menaces de