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DE SAINT-FRANÇOIS-D'ASSISE 87 infini dans le choix des moyens de faire cesser un décret si facile à éteindre, ou de transporter ailleurs les fonctions paroissiales, ce qui lui serait également aisé. C'est la grâce, Monseigneur, pour laquelle je me jette de nouveau à vos pieds en vous suppliant d'y ajouter avec mon pardon celle de me dire avec une très profonde soumission, « Monseigneur, « De Votre Grandeur « Le très humble et très obéissant serviteur, « Fr. ALBERT, gard. ind. des Religieux du T . O. » Enfin voici une dernière lettre de l'archevêque de Lyon ; elle montre la sagesse et en même temps l'énergie de ce prélat. Les Archives départementales disent qu'elle est une réponse à la précédente; il est facile de voir, à la lecture de cette lettre, qu'il n'en est rien. Elle est une réponse à une menace formelle des Pères qui a dû être faite précédem- ment, mais dont nous n'avons pas trouvé de traces : « Je n'ai pas pensé, mon Père, à prendre votre église pour y porter le Saint Sacrement de la chapelle des Péni- tents, parce que je ne dois pas avoir une telle pensée que je n'aie tenté auparavant tous autres moyens plus conve- nables avant que de se servir de votre église, mais vous voulez bien que je vous dise que si je ne trouvais point de lieu convenable pour y porter le Saint Sacrement, sûrement je le ferais porter dans votre église jusqu'à ce qu'on eût bâti une église paroissiale, et vous ne le pourriez empê- cher. Quand le roi va dans les villes de son royaume, il a ses fourriers qui prennent indistinctement toutes les mai- sons pour loger les personnes de qualité qui suivent la cour,