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408 DÉCOUVERTES FAITES A LA DÉMOLITION toutes deux reproduites aussi par lui dans la nouvelle édition1 de Spon, page 156 (1). Outre l'inscription de Julia Salica et les quelques lettres d'une autre, gravée sur l'un des blocs, nous avons été assez heureux pour retrouver dans le Musée lapidaire une pierre honorifique appartenant a notre hémicycle et qui a été retirée de la Saône en 1847, où elle servait aux fondations de la deuxième pile (rive gauche) de l'ancien pont de Saône. Sa hauteur et sa courbe sont exactement celles des autres blocs avec lesquels elle s'adapte d'une manière si complète qu'il est impossible d'émettre le moindre doute. Quant a son épaisseur elle était exactement comme celle des autres, mais notre honorable prédécesseur, sans se préoccuper de l'importance du monument auquel avait appartenu cette pierre, la lit scier et la réduisit a l'épaisseur de trente-cinq centimètres afin qu'elle fût plus maniable (2). Pour la réin- («) C • C A T V I i in 10 0 IVNI ae TVTICATVLLI ni FIL DOMIÃIOL «e . , fit TWCÂSSINO m NIB VXOR i HONORIBAP u DSV CATVL ini OSFVNCTSACe RD DECIMINim prov Ouït. ADTEMPLROM ET AVGGIIIPROVG ALL T R E S P R O V La partie a de celte inscription est au Musée lapidaire de Lyon, sous le n" 247, c'est la première apportée au Palais-des-Arts par Artaud. Elle servait de piédestal à une croix sur la place St-Pierrc. C'est celle que Spon a lue. La seconde partie b a été donnée par Grutcr (p. 386, 8). Nous savons par Bellièvre et Syméoni qu'elle était de leur temps encastrée dans la base du clocher de l'église de St-Picrre. Elle est perdue aujourd'hui. Voir la note de M. L. Renier, nouvelle édition de Spon, p. 156. (2) Cet acte de vandalisme, exercé sur un grand nombre des pierres de uolrc Musée lapidaire, les a dénaturées au point qu'il est presque impossible •le reconnaître le monument auquel elles peuvent avoir appartenu. La pierre dont il est question ici est te n" J3i de la notice Oomarmonfi.