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488 LES JULLIACIKNS AU SIEGE DE LYON « sachant pas encore exactement sa lecture. » Les progrès furent rapides, grâce au travail le plus énergique, grâce surtout à une intelligence peu commune. « Les places « étaient hautes, et les prix remarqués. » Cependant la victoire ne devait pas être aisée avec des concurrents tels que les futurs généraux Athanase Bouvet de Lozier et Georges de Mathan, tels aussi que Pierre Boiste, Eusèbe de Salverte et Antoine Arnault. Notre jeune lyonnais trouva à Juilly d'habiles régents, les Pères de Menou pour les mathématiques, Gaudin poul- ie grec, Maurice Gaillard et Edme Bailly. En écoutant les trois derniers, peut-être se laissa-t-il séduire par ces théories politiques nouvelles, qui provoquaient déjà partout la plus vive effervescence?Pour le moment, du moins, il aidait son maître d'étude, le trop fameux Billaud-Varennes, à cons- était laboureur en Limousin. Voir : Notice historique sur la mort du général Duphot, né à Lyon au faubourg de la Guillotière en ijjo, assassiné il Rome par la milice papale, le 7 nivôse an VI de la République, 8 pages sans date ni nom d'auteur; un exemplaire est conservé aux archives municipales parmi les divers papiers laissés par M. Brouchoud. — BREGHOT : Catalogue, p. 98. — CHARAVAY, Les généraux morts pour la patrie, Paris. 1893, in 8°, page49. — D E COURCELLES, Dict. hist. et biog. des générauxfrançais, V. 346. —RABBE, Z?taf. un iv. des contemporain s, Paris, Bocquet, 1839, II, 1494. — H O E F F E R , T. XV, col. 299. — C H A U D O N , 1804. T.IV, p. 406. — ARNAULT : Biog. nouvelle des contemporains, T. VI, p. 193. —Eucycl. des gens du monde. — MICHAUD : Biog. univ., XII, 268. — QUÉRARD, Paris, i 8 3 0 , T . I I , p. 693. — EUSÈBE DE SALVERTE : Essai sur les noms, II, 339. — D U L A U R E : Exquisse hist. sur les événements de la Rév., Paris, 1826, T. V. 164. —• Victoires et conquêtes des Français Didot, 1855. — BARRAS : Mémoires III. 138. — DUCHESSE D'ABRANTÈS : Mém. — Revue du Lyon. 1835, II, 441. — Salut public, 5 septembre 1897. — Sup. du Lyon Républ., 13 septembre 1900. —CARDINAL SALLA : Journal, dont M. Joseph Vingtrinier a traduit les pages les plus intéressantes. (Société littéraire de Lvon, séance du 6 mars 1901).