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                   SA VIE ET SES TRAVAUX                    375

   La partie la plus considérable des écrits posthumes
consiste en un dossier sur les graveurs et les médailleurs en
France. Ce travail communiqué à M. Babelon, conservateur
du cabinet des médailles à la Bibliothèque Nationale, a été
jugé comme une oeuvre achevée, faite pour l'impression.
M. de La Tour, conservateur adjoint aux médailles, a bien
voulu se charger de diriger cette publication qui formera un
volume, et paraîtra dans le courant de l'année 1902. Un
autre travail inédit, de dimensions restreintes, sur les
médailleurs lyonnais, sera inséré dans une revue spéciale.

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   Natalis Rondot faisait partie, soit comme membre titu-
laire, ou membre correspondant, de trente-trois sociétés
savantes de France et de l'Etranger. Nous avons vu que,
en 1842, âgé de vingt et un ans, il avait été nommé mem-
bre correspondant de la Société des sciences, arts, belles-
lettres et agriculture de Saint-Quentin ; trois ans après, en
 1846, la Société d'Economie politique de Paris, qui venait
d'être fondée, le recevait au nombre de ses membres. Un
demi-siècle plus tard, le 5 novembre 1896, on fêtait le
cinquantième anniversaire de son admission. Quelques
jours après sa mort, dans la séance du 5 septembre 1900,
M. de Molinari, vice-président de cette même société, a
rappelé en termes émus la carrière de Rondot, « sa fidélité
aux principes de liberté et de justice, bases de la science éco-
nomique, non moins que règles indispensables de son
application aux rapports des hommes entre eux... Natalis
Rondot, ajoute-t-il, fut surtout un technologue. Ses tra-
vaux sur l'industrie et le commerce de la soie resteront
comme d'impérissables monuments de bon sens et de raison