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24O CHRONIQUE D'AOUT I 9 0 I
Je terminerai cette revue des livres en signalant YEnsei-
seignement du droit à Lyon, avant i8jj, étude due à la plume
de M. Caillemer, l'éminent doyen de la Faculté de droit, et
que nous avions été heureux d'annoncer aux amis de la
Revue. Nul plus que M. Caillemer n'était qualifié pour nous
donner une étude suivie et complète de l'enseignement du
droit à Lyon pendant le moyen âge et pendant les siècles
passés. L'auteur remonte jusqu'aux sources de l'enseigne-
ment, à l'école épiscopale de Lyon qui, sous les Carlovin-
giens, fit une si large place à l'enseignement du droit, pour
arriver au décret du 30 octobre 1900 qui créa l'Université
de Lyon; ouvrage de haute érudition digne de son sujet et
de son auteur.
Annonçons enfin l'apparition prochaine des Légendes et
histoires trcvoltiennes, par M. J. Dupond, ancien magistrat,
avec illustrations de Girrane.
Dans nos théâtres, rien ou à peu près. Le 20 août, les
trois Coquelin nous donnent au Grand Théâtre le Malade
imaginaire et les Précieuses ridicules, véritable régal.
Le 23, le Casino rouvre ses portes, malgré une chaleur
accablante.
Chacun se sauve de Lyon pour les vendanges ou pour
l'ouverture de la chasse.
Pierre VIRÉS.
Le Gérant : P. BERTHET.
Imp. Mougîn-Rusand, WALTENER & O , Successeurs, rue Stella, Lyon