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                CHRONIQUE D'AOUT       IJOI                  229

 compagnie, son capitaine en tête, arrivant avec armes et
bagages au sommet du Géant, à 4810111 ! Contentons-nous
des ascensions possibles ! Signalons ces deux hauts faits de
nos alpinistes lyonnais qui viennent, l'un M. Galey, de
faire le premier l'ascension des Alpes-Weisshor, à 3576"'
et la traversée du col du même nom, de Macugnaga à
Zermatt, un des cols les plus difficiles des Alpes ; l'autre,
M. Paillon, de gravir le clocher de Clouzis, la plus formida-
ble des Aiguilles rocheuses, dressant à plus de 3400m
d'altitude, sa tête au-dessus des chalets de d'Ailefroide.
Voilà des prouesses qu'on admire, sans chercher à les imiter !
Il est bien plus simple d'aller à la Grande-Chartreuse, pèle-
rinage que font bien des Lyonnais pour la dernière fois,
si, comme on l'annonce, la nouvelle loi contre les Associa-
tions fait partir les pères Chartreux du couvent et de
l'Hospice.
   A ce sujet, il n'est pas hors de propos, de rappeler dans
cette chronique une cérémonie intéressante qui avait lieu
le I er août à l'Hospice de la Charité à Lyon, à l'occasion de la
« croisure », fête spéciale qui a lieu quand une sœur des
Hospices reçoit la croix, marque évidente de ses services
éclairés et de son dévouement.
   M. Sabrait prononça alors une allocution qui fut très
remarquée et que la presse parisienne accueillit avec la
faveur qu'elle attache à ces faits qui nous semblent si
simples et dont Paris s'étonne parce qu'il les méconnaît. Le
Président de la Commission des Hospices recommandait
aux sœurs -•- ces sœurs qui vivent sous un régime si parti-
culier de libre communauté, — la tolérance vis-à-vis des
malades et leur demandait avant tout d'éviter tout prosé-
lytisme.
  Et puisque nous en sommes encore aux Hospices de