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          SOCIÉTÉS                      SAVANTES


       OCIÉTÉ     LITTÉRAIRE,    HISTORIQUE     ET   ARCHÉOLOGIQUE.       —
          Banquet du lundi iS mars iç/oi. — Le banquet annuel de la
Société littéraire réunissait dans les salons Maderni un nombre de
convives supérieur à celui des années précédentes. Il a été procédé à la
remise à M. Aimé Vingtrinier d'un souvenir offert par souscription à
l'occasion de sa 60 e année de présence dans la Société (1841-1901).
Cette cérémonie toute familiale a permis à M. Félix Desvernay,
président, et à M. Léon Galle, vice-président, de traduire en termes
émus les sentiments de vive sympathie et d'affection que tous les
assistants éprouvaient pour leur vénérable doyen.
    Le banquet était honoré de la présence de M me Aimé Vingtrinier, et
de M llc Jeanne Sisley, membre correspondant de la Société.
    La séance littéraire qui a suivi a permis d'entendre M. Aimé
 Vingtrinier, avec une poésie ayant pour titre Les Epines, dédiée à une
 dame qui lui avait demandé pourquoi il n'écrivait plus de vers;
 M"c Sisley, avec une autre poésie. l'Amour et l'Amitié, dont les lecteurs de
 la Revue du Lyonnais ont eu la primeur; M. Léon Mayet, avec un
 article humoristique, la Grève des empesés; M. Joseph Berger, avec une
 poésie dédiée à M. et M me Vingtrinier : Premiers cheveux blancs, M.
 Léon Galle a donné lecture d'une amusante supplique en vers,
 adressée à l'archevêque Malvin de Montazet par un curé du Forez,
 supplique protestant contre l'obligation pour les curés d'employer des
 gouvernantes d'âge mûr. Enfin M. Auguste Bleton a récité une
 charmante poésie : Fleurs d'automne,