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142 L'ITALIE 0 nobles visions, heures simples et belles, Harmonieux frissons ; O rêves poursuivis sous les vertes ombelles Des pins noirs ; ô saisons, Qu'un sourire immortel épanoui! sans cesse Sous l'azur transparent ; Aubes roses mettant de si douces caresses Sur ton sol odorant ; Jours rayonnants tout aveuglés par la lumière De ton divin soleil; Crépuscules tombant sur la nature entière Comme un manteau vermeil; Nuits aux longs voiles bleus plus légers qu'une ga^e, Espaces étoiles Où les feux du rubis près des rais de la prase Et des éclats perlés De la jade, font un bouquet de pierreries Que les regards humains Contemplent, transportés par toutes les féeries Des célestes chemins : Je ne puis me passer de vous. Toute la gloire Des plus nobles hères Ne saurait en mon âme affaiblir la mémoire De vos charmes si beaux. Tel un arbre enlacé par la flexible souche Des glycines peut voir, Sous la grappe légère et que de l'aile touche Le bruyant bourdon noir,